A l'occasion du centenaire de la disparition de J. d'Adelswärd-Fersen (1880-1923), l'auteur revient sur la vie du romancier et du poète, figure de l'artiste maudit, notamment par le prisme de ses échanges avec des écrivains comme Colette, Cocteau ou encore Apollinaire.
Aristocrate et dandy, Jacques d’Adelswärd est connu pour avoir créé Akademos, la première revue homosexuelle française. L’écrivain Roger Peyrefitte lui a consacré en 1959 un roman, L’Exilé de Capri, en partie inspiré de sa vie.
C’est là l’immense tâche à laquelle s’est attelé l’auteur de ce livre, parti du constat que le champ littéraire avait muté au tournant du XIX siècle. Dans ce livre d’analyse et de réflexion, Gianpaolo Furgiuele, universitaire et psychanalyste, interroge le rapport de la littérature au champ politique du XX siècle. Il met en évidence la production de cet auteur maudit, dont les thèmes principaux sont la drogue, en particulier l’Opium, le malheur, la malédiction, d’autres amours, l’exil.